Rapatriement

Aimer n’est pas facile parce que tout a été échafaudé pour être dans la peur et la division. Pour rester zen et en paix, ce qui est le plus difficile à faire est de ne pas glisser dans des situations de division, de peur, de manipulation de toutes sortes qui sont sans issue. Il est difficile de rester en paix lorsque le monde extérieur fait peser une fausse réalité sur mes représentations du monde et surtout de ce qui je suis. Rester en paix est facile à dire, mais rien n’est plus difficile de cultiver la paix lorsque tout de l’extérieur défie ce que je crois et cela peut vraiment devenir un parcours du combattant. Parce que laisser les autres penser ce qu’ils souhaitent, il faut arriver à beaucoup de détachement, de maturité et de la compréhension du monde qui nous est présenté. Le défi est de rester de glace et ne pas entrer dans nos « états profonds » si je peux l’exprimer ainsi. Ces états sont naturellement causés par le cerveau reptilien, c’est-à-dire de fonctionner par « action et réaction » sans prendre le temps de laisser tomber les émotions avant de faire ou dire quelque chose ou de décider quoi que ce soit. Peut-être que des situations nous obligent à certaines actions, mais la plupart du temps, il n’y a rien à chercher, ni rien à faire, seulement à accueillir ce qui est là. Observer ce qui est peut-être une des meilleures actions à faire pour cultiver la paix d’esprit et garder son esprit dans le calme. Même si je ne sais pas la vérité, même si ce que j’observe est un mensonge, même si ce que je vois pourrait être à redresser selon mon égo qui veut contrôler la réalité.  Surtout si ce que j’observe vient chercher ma colère et ma peur et parce que mon égo se retrouve salit par ce qui se présente et que je ne souhaite pas être la personne que l’autre décrit que je suis. Ces situations arrivent tous les jours et peuvent être la source de beaucoup de guerres qui sont malheureusement toujours sans fin.

Avec le temps, on comprend que l’égo et le personnage que j’incarne dans la vie ici présente ne sont que des représentations d’un monde. Cela n’est pas qui je suis, mais un acteur dans une pièce de théâtre. Et que la pièce de théâtre qui joue actuellement est en train de se purger et que tout le méchant est en train de sortir. Tout sort avec conviction! Alors, pour ne pas me rendre malade et rester zen, je comprends la purge planétaire incommensurable dont je fais partie. Je suis de ce personnage qui a été salie parce que je l’ai créé dans un autre temps. Et aujourd’hui, en raison des énergies cosmiques qui changent notre constitution carbonée, tout ce qui a été engrammé à l’intérieur de qui je suis est en train de se purifier d’une façon dont je n’ai aucune prise, aucun contrôle, car je n’ai aucune conscience de qui je suis réellement encore. Alors, tout ce qui se déroule de bien ou de mauvais doit être sujet au « lâcher-prise » afin que s’allège ma vie.

Avec le temps, j’ai développé des trucs pour lâcher prise afin que le monde extérieur ne vienne plus me chercher dans mes émotions. En premier, il est bon de savoir que tout ce que je vois à l’extérieur de moi, je l’ai créé d’une certaine façon. Ensuite, sachant que mes émotions sont de la nourriture pour les araignées du monde astral ténébreux, j’essaie ne de plus entrer dans le piège, dans la toile des explications sans fin qui viennent chercher mon énergie vitale. Ensuite, j’essaie d’absorber ce que je vois au point zéro ce qui se présente en n’ayant aucune émotion envers ce qui vient. C’est-à-dire que j’absorbe le mal ou le bien et je l’intègre dans mes cellules soit par la respiration, soit par la pensée. En observant sa constitution, sa forme pensée, j’apprécie son intensité, etc…Enfin, je transforme cela en une énergie de paix, comme si la situation était un nuage qui passait. Par exemple, je suis dans le vif du sujet et quelqu’un implique une réalité fausse envers moi. En temps normal, je pourrais facilement me mettre en colère et dire mes quatre vérités à la personne qui semble dire que je suis un être incapable d’aimer, incapable de bon sens, incapable de cela ou de ceci, etc…les situations sont infinies, vous le savez! Bon.

Alors, pour me dégager totalement, j’entends et j’accueille cela. Au lieu de m’emporter et de redresser l’autre, je ne dis rien, j’accueille, comme si je prenais une douche froide le matin, j’accueille l’eau froide. J’apprécie sa forme, ce qu’elle fait sur moi, la mal ou le bien. Je fais simplement accueillir les mots et j’accepte que ces mots soient une création de moi quelque part, dans un autre espace-temps inconnu encore de l’histoire. Ensuite, je respire et je nettoie dans mon corps ces mots qui impliquent une réalité fausse. Parce que la réalité c’est cela et qu’il n’y a rien à faire. Les mots, qu’ils soient négatifs ou positifs sont faux parce qu’ils sont dans la dualité et la dualité est une réalité qui disparaît. Comprendre que tout de nous a été trafiqué et falsifié est un pas en avant. Donc, en comprenant la réalité falsifiée, il devient plus facile d’accueillir ce que je suis en mal et de le « transmuter » soit par la respiration, soit par l’écriture automatique, etc…peu importe le moyen, chacun trouve sa façon à l’intérieur de son esprit. De cette manière, cela se dissout, comme une tache sur un vêtement qu’on nettoie. C’est la magie du point zéro et de l’absorption du mal, du faux, des réalités qu’on essaie de nous impliquer qui sont toutes fausses les unes comme les autres. Après, reste la paix d’esprit intacte, car ce n’est qu’un nuage qui a traversé mon corps. Que le nuage soit blanc ou noir, il ne fait que passer.

Cela est comme jouer d’un instrument de musique, pour maîtriser toutes les gammes, il faut de la pratique, de la patience et la connaissance des techniques qui sont simples, mais semblent à priori « contre-productives ». Le monde de guerre est une sorte de prise d’otage des émotions parce que la psyché de tous les êtres humains sur la terre a été fractionnée quelque part dans le temps par les souffrances, les guerres, les mémoires collectives, etc…. Alors, pour créer plus de paix et d’harmonie dans sa vie, rapatrier tous les morceaux de soi qui ont été fractionnés, pour recréer l’unité est une issue positive au chaos. Cet appel à soi n’est pas obligé de prendre 30 ans et de faire un doctorat à l’université, car les énergies cosmiques favorisent largement ce rapatriement de toutes ces parts blessées. Il suffit de rester avec soi, toujours ici et maintenant et de mieux s’aimer, s’accepter et accueillir ce qui est là, comme la douche froide du matin.

Voilà! C’est ma pratique tous les jours de cette semaine.

Josée