L’enfant soldat est le terme que j’utilise pour qualifier la vie de quelqu’un qui a eu une vie dans l’adversité depuis toujours. Que ce soit dans la maltraitance ou la négligence, les chocs et les traumas de toutes sortes sont nombreux. Cela peut provenir de la précarité qu’engendre souvent la rudesse au quotidien étant donné la pauvreté matérielle, mais aussi la pauvreté d’Esprit. Au-delà de la position économique, cela provient avant tout d’une vie sans amour, mais surtout d’une méconnaissance des systèmes involutifs.
Parce que l’enfant soldat se défend comme il peut à travers ce qu’il sait, c’est-à-dire un monde géré à l’extérieur de lui-même où on lui a appris l’impuissance et l’obéissance. La persécution agit en tout temps. Il est empêché dans son évolution à tous les niveaux, que ce soit dans sa santé, son travail, ses amis, ses amours, ses finances. Ses pensées sont mortifères et envahissent son espace mental. Tout est lourd, difficile et absolument impossible à mettre en ordre parce que l’adversité est forte.
Pour comprendre comment en sortir, il faut comprendre que l’extérieur est un mur, un miroir et que rien ne pourra changer de l’extérieur. Au contraire, l’extérieur va toujours venir s’abreuver à l’énergie qu’il dépense pour se dépêtrer de la toile d’araignée qu’il l’étouffe. C’est sans fin, un cercle vicieux qui ne se terminera même pas avec le mort parce qu’il faut alors recommencer. Et pour savoir comment en sortir, il faut de la connaissance pour se brancher à sa propre source d’énergie intérieure, sa propre connaissance de soi-même. Comprendre que le mur extérieur ne peut qu’être percé que par l’intérieur de soi, par son intention. C’est la difficulté de cette expérience qui est la Vie.
Tant et aussi longtemps que l’on refuse d’entrer en soi pour connaître qui « je suis », la toile d’araignée reste intacte et rien ne se passe. Parce que c’est le seul endroit où l’on peut désactiver les programmes de survie, de peur, de culpabilité, de tout ce qui entrave la vie. Donc, en restant dans la position de victime et dans la persécution, en attendant que les systèmes changent, il n’y aura pas de changement. Aussi, les expédients restent nombreux pour les enfants soldats, car c’est justement cela qui permet aux systèmes involutifs de s’en nourrir et de se maintenir. Alors, l’enfant soldat doit composer avec la précarité et pire, la rue qui lui sert tout ce dont il a besoin pour rester une nourriture des systèmes involutifs.
Pour en changer et devenir un vrai bon soldat, il faut commencer par comprendre qui est l’ennemi, comment il travaille, ce qu’il fait et ce qu’il utilise pour se nourrir. En premier lieu, il faut voir que l’ennemi travaille avec les autres plans d’existence et les autres dimensions et c’est pourquoi il est invisible. Il est à l’aise dans l’astral et l’inconscience de ses victimes. Ensuite, il faut comprendre que l’énergie de la peur est sa nourriture. Parce que l’amour c’est de l’éther et si on a en beaucoup, il est cuit. C'est pour cette raison qu'il a dépouillé l’humanité de son amour et qu'il a implanté la peur. On peut comparer l’éther de l’amour à l’énergie d’une batterie. Alors, au lieu de donner son énergie vitale éthérique à l’extérieur en nourrissant la peur, on doit absolument conserver cette énergie pour soi-même et la faire profiter. Ensuite, il faut arriver à comprendre sa nature humaine et son essence divine, libre et souveraine. Donc, pour arrêter de nourrir ces forces de son énergie vitale, il faut commencer par ne plus avoir peur, s’accepter et s’aimer inconditionnellement tel que l’on est et il faut voir l’ennemi agir en soi. Dans ces conditions, il est cuit, il n'a plus de nourriture.
Ça semble incroyable, mais il faut comprendre que cela existe depuis que le monde est monde. La seule différence aujourd’hui c’est la révélation qui permet la libération. Aussi, en choisissant le chemin de libération, il faut accepter une solitude presqu’obligée, car nécessairement, lorsqu’il y a éveil, les relations peuvent changer et ceux qui savent sont pris pour fous. Mais le temps lui montrera qu'il existe des millions et des millions d'êtres humains sur le chemin, c'est là qu'il va voir qu'il n'est plus seul et qu'avant, il était seul et dans le noir. Aussi, étant donné que l’éveil est difficile mentalement, on peut la confondre avec la nuit noire de l’âme. Alors, un face-à-face avec soi-même s’impose pour dépasser les états d’être difficiles qui viennent avec l’éveil.
Parce qu’il est impératif pour en sortir d’arrêter d’être une nourriture pour les entités et pour être un bon soldat, il faut se dépouiller de la peur et comprendre la nature humaine et se connecter à cette force d'amour qui réside dans son Esprit et comprendre que les solutions sont là et qu'une myriade d'autres bons soldats aident à voir cela et c'est là qu'il pourra réaliser sa voix.
La technique du point zéro est utile afin de désamorcer l’adversité parce que c’est l’entité maîtresse qui la tient active. Pratiquer le point zéro en dépolarisant les émotions extrêmes induites par l’entité maîtresse, c’est une façon de réduire l’adversité et de mettre K-O l'ennemi. Sur son site internet, Denis Jutras.ca en parle énormément et son enseignement aide beaucoup à en sortir.
Parce que cette prison sévit depuis la nuit des temps et pour en changer, il faut la comprendre. Dans tous les cas, même si j’y reste ou que je n’y arrive pas, rien n'est grave et tout est parfait parce que chaque personne a son plan de vie et il n’y a pas d’obligation, chaque chose en son temps. S’il y a l’éveil à cette conscience aujourd’hui, c’est bien, si je ne m’éveille pas, c’est bien aussi, car je vais peut-être avoir conscience de cela dans une autre incarnation. Cela semble possiblement incroyable, voire impossible, mais pour dépasser cette représentation du monde, il faut la voir. Après, c’est facile.
Ayant vu cela, l’enfant soldat devient le bon soldat, car il comprend que seul lui-même est responsable de sa vie. Il est en mesure de prendre soin de sa santé et de protéger son énergie par la connaissance de ce qui est bon pour lui.
À ce moment-là, l’adversité devient beaucoup moins forte, car il n’y a plus de peur et il ne donne plus son pouvoir aux systèmes involutifs. Et quoi qu’il arrive, le bon soldat reste en paix sachant que le meilleur de la vie est toujours devant lui.
Bonne fin d'année 2024.
Josée