MODE AVION

Cette semaine, je suis en mode avion, en voyage dans le sud pour honorer le parcours d’études que j’ai réalisé depuis 2015 et qui s’est terminé la fin de semaine dernière. Je me répète, mais je m’autorise cela, car c’est un long chemin qui vient de finir et que j'ai choisi de l’honorer de toutes les manières possibles.

Ce chemin a commencé en 2015 où j’ai fait un voyage un mois au Mexique dans le Village El Nogalito  tout près de Puerto Vallarta où j’avais loué pour 500$ un petit studio à 1 km à pied de la plage. Mon voyage au complet avait coûté moins de 1500$ incluant l’avion, le studio, la nourriture et toutes les activités connexes. Je venais de sortir d’un travail difficile, j’étais en attente de chômage et je ne souhaitais plus retourner sur le marché du travail. J’avais envie de décrocher, mais c’était mission impossible pour l’ouvrière que je suis de ne pas retourner sur le marché du travail! Je ne savais pas ce qui me pendait au bout du nez à ce moment-là, mais j’ai fait confiance en la vie et c’est là qu’il m’est venu l’idée de poursuivre les études puisque j’aimais apprendre et que si je pouvais apprendre toute ma vie, ça m’était égal. Cela pouvait même devenir mon travail d’apprendre parce que j’étais sur la terre pour cela. Alors, autant faire ça en grand! Et puis, j’ai choisi la santé mentale, car je sentais être une inadaptée sociale qui ne pouvait en aucun temps garder un travail et respecter le programme de la « bonne petite fille » ou celle de l'ouvrière. 

Voilà qu’il s’en est passé des choses. J’ai effectivement recommencé l'Université en 2e cycle et ensuite est venue une rencontre amoureuse! Ensuite est venu le réaménagement de nos vies communes en commençant par la vente de mon condo, la vente du chalet de ski à mon conjoint, démobiliser un camping depuis 30 ans installé, installer et construire une érablière, construire un chalet, construire une maison, vendre une maison avec 30 ans de stock accumulé. Un mariage, 4 voyages. Des départs, des fins. Des pertes d’amitiés, pertes de repères, conflits de toutes sortes, maladies graves de proches dont ma mère et un travail de longue haleine sur ma santé mentale et physique avec la naturopathie, herboristerie, massothérapie, chiro, physio, pour finir avec l’approche ayurvédique qui me suivra jusqu’à ma mort ça c’est certain.

À travers les tribulations de ma propre vie, se déroulaient les tribulations du monde tel que vous l’avez connu aussi. Ouff! Ce fût un cycle de 9 ans époustouflant, absolument fou, inattendu, mais hautement fertile. Étant donné la loi du retour, la récolte s’annonce bonne! Mais, en regard des tribulations et de la fin du cycle que nous expérimentons dans cette initiation collective, je ne m’attends à rien de l'extérieur. Même si je reçois mon diplôme honorifique, j’accueille la retraite du monde du travail tel que je l’ai connu et c’est une bonne chose. Oui parce que mon chemin de vie m’amène vers d'autres dimensions d'existences. C’est-à-dire que je ne vivrais plus jamais ce qui a été de par le passé et cela m’apparaît comme une évidence. Voilà, j’avais envie d’écrire ces mots, car je sens que le futur est déjà là parce que dans mon voyage, j’expérimente des synchronicités. Voici deux anecdotes pour illustrer le tableau. 

Première anecdote : Aujourd’hui, je devais faire la rencontre sur la plage d’une amie du cours de maîtrise qui était dans un hôtel voisin. Je pars confiante car on s'est donné rendez-vous sur la plage à mi-chemin de nos hôtels respectifs. Mais, après 3,5 kilomètres de marche sur la plage, pas d’amie. Et là, je ne peux pas revenir sur mes pas, car un mal de dos terrible m’accable. Alors, je marche et dans mon esprit, je demande de l’aide à l’univers car je ne sais pas comment faire pour revenir et là, j’aperçois un kiosque de location d’embarcations et demande si c’est possible de venir me reconduite en bateau à mon hôtel. C’est dans la poche!  On me dit oui pas de problème, c’est certain, j’ai 20$ US à donner pour ce service. J’aurais donné 100$ si je les avais eu étant donné la puissance de la douleur! On me tend un VFI et GO! Sur le chemin du retour, le capitaine dit, : « wait a minute, I have to stop here » : « attends une minute, je dois arrêter ici », il bifurque de l’itinéraire, se range sur la plage et j’attends. Je suis dans l’embarcation TAXI et puis, juste où le bateau s’arrête sur la plage, qui je vois! Eh bien oui! L’amie que je j’étais supposée rencontrer! Mais, voilà, l’alignement de l’Esprit! C’est trop top niveau! La synchronicité de ce moment est parfaite! Je n’en reviens juste pas encore de la puissance de l'alignement!

Deuxième anecdote : La première journée que je suis arrivée à destination, j’étais très fatiguée. Une fatigue infinie comme on peut le sentir des fois. J’étais arrivée à Québec vendredi après-midi pour mon traitement de dos habituel chez mon kinésiologue ayurvédique et j’ai passé toute la fin de semaine en cours. Après avoir complété les deux jours de cours, je reste à Québec le lundi pour prendre l’avion à 6 :00 mardi matin. J’étais exténuée d’autant plus que mes nuits sont courtes en raison des énergies de la résonance Schumann qui pétrifie les cellules. Arrivée à destination, j’ai dû attendre 3 heures pour avoir accès à ma chambre. Entres-temps, je me pose sur une chaise face à la mer et dors un peu à l'ombre des palmiers, contente d'être enfin arrivée et d'avoir fini tout ce parcours. Ensuite, le soir venu, je me rends au buffet de l’hôtel manger une bouchée et je vois les gens autour qui sont laids, gros, les couleurs sont ternes, les gens ont les yeux noirs, la peau grise, même l'hôtel ne m'apparait pas sympathique, rien n’est beau. Je suis désolée de la laideur du monde et l’énergie n’est pas belle. C’est mon 5^e séjour à cet hôtel et j’ai l’impression que tout est moche, tout a vieilli. Le dernier séjour remonte à 2013. Et puis là, après une nuit de sommeil, je retourne au buffet pour déjeuner. Le soleil brille, il fait beau, la chaleur et l'odeur des lieux me font du bien, je suis un peu reposée et là, le monde m’apparaissait un peu plus beau, un peu plus lumineux. Même que l’hôtel, même s’il vieillissait, j'ai trouvé qu'il vieillit bien. Et malgré tous les manques, c’est la fin des temps, c’est normal. Un rappel! Et puis, je pense à mon état de la veille. Et je vois encore plus clairement que le monde est mon miroir. Cela m’a mis dans un état de joie de pouvoir comprendre le monde de cette façon.

Voilà, je voulais partager ces deux anecdotes parce que je trouvais cela typique de l’ère que nous entamons. Et pour tout dire, la semaine de repos va bon train. La chaleur est au rendez-vous et « ne rien faire » me fait un bien fou! Même si mon mari me manque, c’est ok pour quelques jours, car la distance rapproche.  À suivre! 

Josée en mode avion.