Tête de cochon

Souvent on va dire de quelqu’un qui a une tête de cochon, un têtu, quelqu’un qui ne comprend rien et qui n’écoute rien et qui ne sait rien. J’ai souvent reçu ce témoignage gratifiant de par mon entourage parce que j’ai une tête de cochon. Mais, je suis chanceuse quelque part d’avoir eu ma tête de cochon parce que c’est elle qui m’a permis de rester en vie. Je pourrais même lui dire merci à ma tête de cochon. Et lorsque je reçois ce compliment, je dis merci, c’est vrai,  j’ai une « crisse » de tête de cochon. Personne ne peut vraiment me faire changer d’idée sur quelque chose, en tout cas, il doit travailler fort parce que j'ai une réponse à tout.  Quand mon idée est faite, l’autre est faite à l’os! Il a beau avoir un doctorat, moi j’ai ma tête de cochon. L'imperfection est normal. 

Des fois, avoir une bonne tête, c’est une super chance mais d’autres fois ça ne passe pas. Ça dépend. Et c’est là qu’entre en ligne de compte le raffinement de sa personnalité par la maîtrise des émotions. On peut avoir une tête de cochon et pis ça ne paraît pas trop parce qu’on met des gants blancs pour dire ce qu’on a à dire et on peut même se faire ami de la différence. Mais d’autres fois, où le raffinement n’est pas là, c’est pas mal plus compliqué de créer la fraternité et les alliances. Tout pour dire que des fois avoir une bonne tête, c’est ok et pis d’autres fois, ça donne des chocs. Donc, avec le temps, faut apprendre à moduler sa tête de cochon et puis faire son chemin à travers les situations pour ne pas trop choquer pour garder sa paix d’Esprit. Mais quelquefois, les situations nous choquent et viennent nous prendre par la colère, le désarroi, la peine, l’angoisse, etc… et c'est là qu'on perd l'équilibre. 

Avec le temps, j'ai dû apprendre quelques rudiments émotionnels parce que je n'y serais pas survécut. Et puis, j’apprends encore. Mais ce qui m'a fait le plus avancer est de savoir que les situations de la vie sont là pour faire avancer mais surtout que les pensées et les émotions qui sont créées à partir des situations ne viennent pas de moi, elles ne sont pas miennes. C’est déjà un gros pas en avant de comprendre que lorsqu’il y a un choc vibratoire, que j’ai créé la situation ou pas n'a pas d'importance. Ce qui est important est que les pensées et les émotions qui viennent avec elles, ne viennent pas de moi. C'est très difficile à comprendre pour le mental, mais ça aide à moduler le choc parce que cela fait partie de la réalité inversée. D'autant plus que maintenant que je ne crois plus rien et que je suis mon propre gourou et mon propre disciple, ça facilite les choses parce que je ne me crois plus! Alors, je peux avoir plus d’indépendance mentale envers les situations de la vie pour mieux créer avec mon Esprit car les situations ne viennent plus perturber ma paix d’Esprit parce que je sais que les pensées et les émotions sont créées pour être une nourriture. Que ce soit les bonnes ou les mauvaises situations cela n’a pas d’importance. L’important est de ne pas rester sur les impressions et les émotions créées par les situations. Cela n’empêche pas les situations difficiles ou compliquées. Cela empêche de perturber ma santé mentale et de rester conscient de qui je suis! Parce que les situations difficiles sont légions et font partie de l’expérience sur la terre. 

Mais la vie n’est pas facile pour les gens aujourd’hui parce que tout le monde à un certain degré a une tête de cochon, c’est à dire sa propre indépendance mentale et on doit composer avec des lois humaines impitoyables. Parce que c’est la fin des cycles et les situations difficiles sont amplifiées partout et ça crée des gros chocs dans la vie quelques fois. Je dirais même qu’on a construit un « tue-monde » à force d’être contraint et forcé à faire des choses qui n’ont pas de sens. Par exemple, s’endetter pour travailler parce qu'il faut une voiture, une maison, s'habiller correctement, bien manger, être obligé de travailler dans des conditions acceptables, d’avoir un métier qu'on aime ou pas, d’être contraint de payer des impôts à un gouvernement corrompu à l’os, faire la guerre, dealer avec un voisin chiant, une collègue inquisitrice, dealer avec une maladie incurable, un proche malade, etc.. Les situations sont sans fin au quotidien. C’est comme cela! C’est cela la vie sur terre et c’est la condition humaine dans l’enfermement. Certains s’en sortent mieux que d’autres et là il faut négocier avec l’envie et la jalousie en soi. Ce sont les expériences de la densité terrestre de l’enfer qui font comprendre que tout ça est là pour l’évolution. Parce que chaque personne a son plan de vie propre à elle-même. Et si je tiens bon avec ma tête de cochon et je suis anti-lois et envieux, c’est souvent la ruine qui arrive dans le coin de la rue. Et là, c’est la rudesse du quotidien qui attend toutes les personnes qui ont été anti lois universelles. Alors, le mieux à faire dans cette situation est de lâcher le morceau et d’absorber. Parce que si je n’apprends pas à ne plus être une nourriture, la matrice va m’avaler tout rond. Pour en sortir et éviter les chocs et les situations difficiles quand on a une grosse tête de cochon, c’est d’absorber tout ce que les situations font vivre comme émotions fortes pour arriver à ouvrir à une nouvelle conscience pour finir par la transcender. Absorber n’est pas accepter, mais bien absorber dans son mental au point neutre les émotions vécues pour ne plus être de la nourriture.

Mais, si je tiens vraiment bon dans ma tête de cochon, vraiment jusqu’au bout, et que je suis toujours en harmonie avec les lois universelles et cosmiques, dans l’acceptation de moi-même, sans culpabilité, sans envie ou jalousie, sans orgueil et que je travaille pour ma propre personne en étant le plus centrique, le plus indépendant mentalement, le plus conscient possible de mon expérience de vie dans mon passage sur la terre et que j’apprends à absorber les chocs au point neutre, je risque d’arriver à ce que je souhaite vraiment et réellement parce que tout est déjà là. Et puis là, je ne suis plus de la nourriture pour la matrice du monde inversé. De cette manière, il n’existe plus de tête de cochon, mais seulement des êtres souverains et libres. 

Librement, bonne semaine! 

Josée