Les pensées viennent d'ailleurs

Publié le 4 août 2024 à 17:15

La clé pour sortir de la dualité est de comprendre que les pensées viennent d’ailleurs, qu’elles ne sont pas de soi. Alors, si les pensées viennent d’ailleurs, d’où viennent-elles? Bonne question. De la compréhension actuelle, je pressens qu’elles proviennent des programmes, des conditionnements, des entités. Et quand les pensées deviennent vraiment envahissantes, elles pourraient provenir des entités qui se nourrissent de nos émotions qui sont créées par les pensées qui ne sont pas de soi mais qui sont créées par ces entités pour se nourrir. Parce que l'humain est une batterie émotive qui nourrit les entités. Et c’est là que les pensées envahissantes deviennent un genre de possession des entités qui s’en nourrissent et c'est le levain de toutes psychopathologies. De là l’importance de comprendre que les pensées viennent d’ailleurs et de se dissocier de ses pensées. Se dissocier n’est pas un fractionnement, cela est une distance, une pause, un décalage envers cette structure interne pour observer les mouvements qui viennent causer des émotions souvent qui n’ont pas de raison d’être, car elles ne viennent pas de soi. Et c’est possiblement la cause de la perte de sens puisque l’on vit à côté de soi, parce que la vie qui se vit à travers moi n’est pas mienne. Ainsi, pour ne pas perdre le sens de sa vie, pour ne pas devenir une nourriture pour les entités et sortir de l'abîme, il est intéressant de faire l'exercice d'observation pour développer la capacité de « voir » les pensées et surtout celles qui produisent des émotions, qu’elles soient positives ou négatives et sentir ce qui est là, présent, sans jugement, juste dans l'observation, juste laisser Être cela.

 

À travers l’étude du supra mental on apprend qu’il faut « dépolariser » ses émotions pour ne pas servir de nourriture pour les entités du mental involutif. Il s'agit d'utiliser les polarités négatives et positives pour désamorcer la charge électrique que crée l'émotion afin de l'amener à un point zéro, un point de non envahissement, un point de neutralité et d'acceptation totale de ce qui Est. Même si on ne sait pas comment faire, on peut commander d'amener l'émotion au point zéro. Puisque pour évoluer, la clé est de maîtriser ses émotions en comprenant qu'elles viennent d'ailleurs et que ce qui pense, le JE, n'est pas SOI. Ceci commence par une prise de conscience de l'espace intérieur qui est l’observateur de la pièce de théâtre qui est le GRAND SOI. Cet espace a le pouvoir de contenir la charge émotive que crée les pensées qui viennent d'ailleurs du petit JE. C’est à partir de cette compréhension que l’Être entre dans la danse évolutive qui est une prémisse à la création parce qu'il crée le mental évolutif. La création de sa vie, de soi, de son environnement passe par le réel de son GRAND SOI. Et pour cela, il devient intéressant de vivre sa vie au point zéro et d'intégrer toutes ses parties positives et négatives pour créer l'unité en soi et accepter tout de soi pour l'amener à se transmuter. Ainsi, la dualité intérieure se dissout.  

 

Dans le point zéro, on arrive à expérimenter la réalité de son Grand Soi, son essence, sa fréquence vibratoire propre qui vient de son « Être supérieur » et c'est là que l'intuition peut se manifester et que la paix d'Esprit devient durable et qu'il est possible de créer. Même si on amène cela à la neutralité, la vitesse du mental supérieure est beaucoup plus rapide et c'est là que la transmutation est possible. Autrement, lorsque l'on est situé dans le mental involutif qui sont les pensées qui viennent d'ailleurs, engendrent des peurs, des angoisses, des doutes sans fin qui mènent à l'abîme du non droit d'exister.   

 

Ainsi, plus on entrera dans cette compréhension que les pensées viennent d'ailleurs, plus les structures internes et externes s’ajusteront à cette réalité aujourd’hui encore invisible qui est sous le voile de l'illusion. Puisque dans la psychologie évolutive, il faudra reconsidérer le fameux « je pense donc je suis » sur lequel la civilisation telle que nous la connaissons s’est construite, car la réalité est plutôt : « je ne pense pas donc je suis ».

 

Ainsi, je commande aujourd'hui mon autorité identitaire en dépolarisant l'âme imposteur qui me tient dans la croyance que je ne suis jamais correct et qui sème le doute pour me maintenir dans une quête de perfection sans fin. Je commande d'être dans l'Esprit au point zéro dans ma certitude parfaite et imparfaite de qui Je Suis. 

 

Bonne semaine.

Josée

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